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Conférence de Monsieur Jean-Marie ROUVIER, membre de l’Académie des sciences et lettres de Montpelli

1- Avant la Grande Guerre.

La chanson occupait une grande place dans notre pays au début du siècle dernier. Plus de 12000 chansons étaient écrites tous les ans ; on chantait partout les refrains de Vincent Scotto (« sous les ponts de Paris », « Le plus beau de tous les tangos du monde », « Femmes que vous êtes jolies », etc…) Le comique troupier date de cette époque ; les plus connus sont Gaston Ouvrard dont tout le monde a fredonné le « Je ne suis pas bien portant », Bach qui interprétait sur scène « Avec l’ami Bidasse », et surtout « La Madelon » qui devint la mascotte des poilus, Georgius enfin qui se fit connaître par « Au lycée Papillon »

2- Sur le front.

Si les soldats partirent, dit-on, la fleur au fusil, la réalité fut rapidement toute autre dans la dure vie des tranchées et cela se traduisit dans les chansons :

« Dans les tranchées de Lagny » (Francis Lemarque)

« Le cri du Poilu » (Vincent Scotto)

« Non, non, plus de combats ! » (Montheus)

Enfin et surtout :

« La chanson de Craonne » ( Marc Ogeret)

Dont les paroles jugées défaitistes furent rapidement interdites par le commandement militaire sous peine de peloton d’exécution.

Vint le 11 novembre 1918 et l’armistice après lequel Lucien Boyer composa : « La Madelon de la victoire » que chanta toute la nation ; en hommage aux poilus Berard écrivit : « Qui a gagné la guerre ».

On le voit, la chanson qui occupait une grande place dans la France de la Belle Epoque continua donc à vivre de 1914 à 1918, soutenant le moral des soldats ou soulignant les épisodes successifs de la Grande Guerre.

(Le texte complet de la conférence pourra éventuellement être fourni sur demande)

Lien vers la vidéo de l'intervention : https://www.youtube.com/watch?v=wHmmMPlkh6A

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